Si l’envie vous vient d’avoir une lecture décalée, et de connaître un peu plus la vie de quelques écrivains, poètes et artistes, « 76 clochards célestes ou presque » de Thomas Vinau est le livre qu’il vous faut. En effet, Vinau, avec un style propre à lui même va faire la peinture de ses talents quelque peu atypique d’une façon inaccoutumée.
Thomas Vinau ne réinvente pas la roue
Écrire un livre ne signifie toujours pas aller faire dans le neuf, se décaler de ce qui a été déjà fait. Ce que nous prouve d’ailleurs Thomas Vinau dans son livre « 76 clochards célestes ou presque ». En effet, rappelons qu’en 1958, Jack Kerouac avait déjà sorti une œuvre dans la même veine portant le titre de « Les clochards célestes ». Ce livre parlait lui aussi de la vie de certains artistes américains comme Neal Cassady, Gary Sadener ou Allen Ginsberg. Et pourtant, ne crions pas tout de suite au plagiat avec Thomas Vinau puisque ce dernier à sa façon bien à lui d’interpréter son livre. Pour sa part, il a choisi de travailler sur les artistes qu’il qualifie lui même de « décentrés ».
Drogue, sexe et alcool…
Artistes décentrés ou tout simplement ces poètes, musiciens et écrivains qui aimaient la vie à travers les différentes déviances : la drogue, les cigarettes, les prostituées et l’alcool. Décrit avec les mots propres à Thomas Vinau, la vie de Charles Bukowski, Chet Beker, Diogène, Syd Barret, Jules Renard connaît une certaine poésie qui enchantera presque les lecteurs. Les 76 clochards sont surtout des artistes un peu fous, d’autres les appelleront des toxicos tandis que certains les idolâtreront. Mais Vinau lui, ayant déjà une certaine admiration pour ces artistes qu’il dépeint, nous offre une agréable compagnie de ses artistes maudits à travers les pages de son livre. A consommer sans modération !